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Alcool, médicaments, stupéfiants

Les effets des médicaments, alcool, substances sur la capacité de conduite

Toutes substances qui agissent de manière directe ou indirecte sur le système nerveux central, et ayant par conséquent un impact sur les fonctions neurologiques supérieures, sont définies "psychotropes". Les conducteurs sujets à la consommation de dites substances doivent faire l'objet d'un examen médical afin réévaluer l'aptitude à la conduite.

La consommation de certaines substances peut entraîner un risque accru d'accident., Raison pour laquelle, en cas de contrôles routiers, le conducteur peut être sanctionné par un retrait de permis, afin de préserver la sécurité routière et réévaluer son aptitude à la conduite.

Substances psychotropes

Un psychotrope est un produit ou une substance chimique qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.

Alcool

En Suisse, quiconque conduit un véhicule automobile avec une concentration d’alcool dans l’air expiré ou dans le sang égale ou supérieure à 0.25 mg/l ou 0.50‰, doit s’attendre à des sanctions. Un verre (3 dl) de bière ou d’alcopop à 5° provoque déjà un taux d’alcool entre 0.2 et 0.5‰. Quand on sait qu’une alcoolémie de 0.2‰ diminue déjà la capacité de conduire, on comprend bien l’importance de rester sobre si on doit prendre le volant. Il en va de sa propre sécurité et de celle des autres.

Depuis le 1er janvier 2014, les nouveaux conducteurs sont soumis à l’interdiction totale de conduire sous l’influence de l’alcool (taux d’alcool avoisinant le 0 pour mille qui se traduit par une limite fixée par la loi à 0.1 ‰. Cette tolérance est liée à l’absorption de certains aliments tels que fruits pouvant faire très légèrement monter le taux d‘alcool).

Les groupes suivants sont également soumis à cette interdiction :

  • Chauffeurs professionnels

  • Élèves conducteurs

  • Moniteurs de conduite

  • Accompagnants lors de courses d’apprentissage

Saviez-vous que… 

  • Diluer l’alcool dans de l’eau, du jus de fruits ou du soda ne diminue pas la quantité d’alcool absorbée.

  • Les drogues, les médicaments, le stress ou la fatigue augmentent les effets de l’alcool.

  • L’alcool est trompeur, même à petite dose : il a un effet désinhibiteur et euphorisant qui modifie la perception des risques (vitesse, distance, conditions de circulation, etc.).

Medicaments

Somnifères, calmants, antalgiques, antihistaminiques : divers médicaments, même vendus sans ordonnance, altèrent la capacité de conduire. Prendre le volant alors que ses facultés sont diminuées par l’absorption de médicaments est une infraction dont la sanction peut aller jusqu’au retrait de permis et à une peine privative de liberté de 3 ans.

En cas d’accident, la responsabilité civile est engagée avec même un risque de défaut de couverture d’assurance. Et l’ignorance des effets secondaires n’excuse pas l’infraction : la négligence est également punissable. Demandez donc conseil au médecin ou au pharmacien, et lisez la notice d’emballage.

Substances stupéfiantes

Quelles sont les drogues les plus courantes ? 

Il existe aujourd’hui une multitude de drogues sur le marché, toutes illicites. Les plus connues sont les suivantes : 

  • THC (tétrahydrocannabinol, la substance active du cannabis)

  • Morphine libre (par ex. après la consommation d’héroïne)

  • Cocaïne

  • Amphétamines

  • Métamphétamines

  • Amphétamines de société MDEA (Eve) et MDMA (Ecstasy)

La consommation de cannabis constitue un réel danger pour les 18-24 ans. Mélangée trop souvent à la consommation d'alcool, cette drogue augmente passablement le risque de provoquer des accidents. D'autant plus que même quand les effets du produit ne se font plus ressentir, le principe actif du cannabis, le THC, est encore détectable dans le sang et conditionne donc encore le comportement du consommateur.

La cocaïne déclenche une impression subjective de performance, entraîne la surestimation de ses propres capacités et finalement la perte du sens des réalités. Un conducteur ayant consommé de la cocaïne constitue un réel danger, quel que soit son état d’euphorie.

Les amphétamines de société (Ecstasy, Eve, etc.) donnent le sentiment d’être éveillé et performant, mais elles atténuent les réflexes, élargissent les pupilles, entraînent une vision floue, etc. Elles rendent inapte à la conduite. Une consommation régulière et durable de ces produits peut provoquer des lésions au cerveau.

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